"Mugshot (ready-made)"
2008, photographie. © Sonia Koumskoff-Raissi
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Du 17 juin au 22 juin 2010 au Point Ephémère (Paris)
N1MP l'Exposition.
S'engager dans
NIMP...orte quoi sans y adhérer
Nobody after Cioran
"Je croise la casquette
et les lunettes de Thierry Théolier depuis les débuts de Point
Ephémère. Professionnel des réseaux sociaux, souvent,
il a la gentillesse et l’inconscience de m’y initier, peine perdue.
Créateur du grand Tout, le SDH, syndicat du Hype, TH réunit une
communauté d’artistes et d’activistes qui cherche une alternative
à nos media peureux et peu combattifs, préférant le confort
idéologique à la prise de position radicale, mais aussi prônant
de nouvelles postures sociales. Il met en œuvre sur la toile dans la réunion
de ces fêtards invétérés et de ces artistes (plasticiens
et musiciens), une réelle régénération de l’art
émergent français. Je suis ravie d’accueillir à
Point Ephémère des artistes préférant d’habitude
(ou encore) des lieux en dehors des sentiers reconnus et institutionnels dont
nous faisons aujourd'hui partie. Si tous partagent un sens de l’autodérision
évident, ils développent à leur manière, un travail
traversé par les préoccupations sociales où le sexe joue
un rôle déterminant dans la répartition des pouvoirs et
l’affirmation des individualités. Passant tous d’un médium
à un autre, ils abhorrent le cloisonnement et militent pour cette pluridisciplinarité
que nous défendons depuis si longtemps. Une nouvelle génération
d'artistes est arrivée, Thierry Théolier, l’artiste sans
œuvres, tel que le définit le magazine Technikart,
nous la présente." Frédérique Magal
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Avec au programme (voir présentation des artistes participants + infos contacts ci-dessous) :
Gwenaël
Billaud
Andy Bolus
Dom Garcia
Sonia Koumskoff-Raissi
Alice
Lewis
Fleur
Martinat
Marjolaine
Sirieix
Studio
21bis
Clémence
Veilhan
du 17 juin (vernissage)
au 22 juin 2010
EVENT
FCBK | page
point fmr
et
CERISE
SUR LE GÂTEAU...
le 18 juin
de 20 h à 1 h
SUPREM'N1MP!
ART LIVE
dans la Grande Salle
4 groupes avec
FORTUNA
H O L S T E N W
A L L
THE BELLERS
DJ set entre les groupes
LA DRAMA FAMILY
(TH & Mister Ig)
programme
Les artistes exposé(e)s
Gwenael
Billaud né en 1972, vite et travaille à Paris, il
est représenté par LA FOG galerie Raconteur d’histoire pluridisciplinaire,
sa narration s’articule autourd’obsessions : film d’horreur,
musique ringarde, série b, violence ethémoglobine… L’artificiel,
le superficiel, le culte de l’apparence sonten ligne de mire dans un esprit
pop/punk glam : la branchitude et ses codes sont détournés. Gwenaël
Billaud travaille par amalgame, compilation. Une navette opère un va-et-vient
de la mort à la vie : lestueurs en série (qui ôtent la vie),
les condamnés à mort (qui sont dansl’attente d’une
mort programmée) et les morts vivants et autres zombies(qui quant à
eux « jouent les prolongations »). L’œuvre de Gwenaël
Billaud met en place un mécanisme d’attraction et de répulsion
car il fait la démonstration de la création du mythe : les grands
criminels sont traités en Dieux démoniaques par lesjournalistes,
policiers et romanciers comme le précise Denis Duclos.Il y ajoute des
icônes de la mode et de la musique telles que DavidBowie ou Kate Moss
en un maelström de références créant une fictioninfâme
et informe, une sorte de « mise en scène des plaisirs horribles
». Yann Perol
Andy
Bolus Des dents de vampire, du chewing-gum, des hamburgers géants,
des tentacules de pieuvres mutantes, des portraits d'ex-girlfriends sans tête,
voilà quelques ingrédients essentiels des collages d'horreur d'Andy
Bolus. Peintre, bidouilleur électronicien, musicien noise qui sévit
sous les noms d'Evil Moisture et de Super SS, il a édité de nombreux
LP et autres cassettes audio chez IDEAL, Tochnit Aleph, Quick Latin Handful,
Moptaco, et a sorti plusieurs livres chez Le Dernier Cri, Kaugummi, MAL, Nazi
Knife... "Parmi
les humanoïdes de l’anti-culture contaminés gravitant autour
de la tour des fauchés, apparaît Andy Bolus, peintre et musi-mécanicien
sans concession." Franq de Quango (BimboTower).
Dom
Garcia Né
à Fontenay-aux-Roses en 1961. "C'est ce que fait à chaque
fois Dom Garcia avec ses photos _exceptionnelles_, il produit l'instant alors
même qu'il le consomme, il consomme sa relation aux personnes qu'il photographie
alors même qu'il la produit." Perrine en Morceaux.
« La vie est en couleur, mais la réalité est en noir et
blanc », résume merveilleusement bien le travail de Dom Garcia.
En effet, pour lui le noir et blanc permet de redimensionner l’être,
tout en en tirant l’essentiel, désireux de nous rappeler que nous
somme tous une «personnalité ». Cette réalité
est accentuée par le fait même que ces portraits soient pris sur
le vif, dans des soirées parisiennes. Dom Garcia sait photographier le
vif, il s'offre à lui ! Cela donne des photos d'une qualité rare
pour cet exercice. Larissa Goussart
"Fragment
(Ready-Made)" 2007 ©sonia Koumskoff-Raissi
Sonia
Koumskoff-Raissi "Seule l'image compte"
témoignât naguère Sonia Koumskoff-Raissi. Paradoxe s'il
en est, puisque son propos récurrent livre une réflexion permanente
sur le "Quant à soi". Une auto-fiction formulée dans
un travail d'installation où elle donne corps à une réalité
parallèle dont les acteurs principaux sont souvent campés par
des proches. SKR ne se considère pas photographe, encore une fois elle
nous abandonne à nos perceptions. Pourtant de belles collaborations en
la matière l'affirment à sa place. Record Makers, Technikart,
Kaï Kühne, Viviane Cazeneuve ou Irina Volkonskii entre autre, lui
laissent carte blanche. L'année 2004 marque l'affirmation d'une démarche
personnelle tenue secrète jusqu'à lors avec une double publication
dans le hors-série "X-Elles, le sexe par les femmes" d'Artpress
qui, d'ailleurs, utilisera une de ses photographies comme iconographie de la
publicité. La librairie du Musée d'Art Moderne (couvent des cordeliers),
Surface to Air, le C.A.N.(Suisse), la galerie Mycroft et la galerie Chappe ont
vu se développer une artiste "multi-task" où photographie,
son, vidéo, sculpture et dessin se mélangent en un tout rigoureusement
cohérent. À cheval entre la psychanalyse, le story-telling, les
mises en scène, Sonia Koumskoff-Raissi nous livre une oeuvre complexe
aux visions ahuries & à la beauté dérangeante."
Alice
Lewis a étudié aux Beaux arts
de Cergy. Quand elle n'est pas en Chine pour s’initier à l'Opéra
de Pékin, à Taiwan pour étudier la harpe chinoise, ou à
composer pour le cinéma, elle écrit des chansons et dessine. Elle
sortira son premier album chez Naive en septembre 2010.
Fleur
Martinat a grandi entre les Antilles et la petite ville de Châteauroux.
Après avoir étudié le design d’intérieur,
les Arts Plastiques, vécu à Nice et à Barcelone, où
elle à exposé son travail, elle tente désormais de séduire
Paris. Rien ne laisse présager dans son apparence qu’elle développe
un univers dramatique dans lequel elle se met en scène dans un décorum
rappelant le sadomasochisme. Tantôt en infirmière, symbole sexuel
SM, et fantasme quasi universel – on songe à Richard Prince –
tantôt en femme piégée dans des liens en cuir. La mise en
place de ces éléments agit sur elle, comme une catharsis. Il s’agit
d’une thérapie pour cette artiste qui a grandit dans un environnement
Judéo Chrétien marqué. Elle trace un parallèle entre
le sadomasochisme et la religion, par le port d’un costume, les lois,
la hiérarchisation des rapports et peut être même la souffrance.
Mais elle n’est pas sans savoir que là où la religion vise
l’éternel, l’au delà, le SM, lui, cherche l’immédiat,
le périssable, l’instantané. Sa peinture est le reflet du
constat amer qu’elle dresse sur le monde qui l’entoure. En effet,
l’Homme post moderne, ne se souciant plus du passé – transgression
– ni du futur – punk – se retrouve lancé dans une course
sur place, en l’absence de valeurs, entraînant un repli sur soit,
poussant la recherche des plaisirs immédiats a son paroxysme. Tentative(s)
de singularisation de l’Homme post moderne : On assiste alors au
développement de pratiques sexuelles parallèles – paraphilie
- comme la sidérodromophilie, l'excitation sexuelle procurée par
les trains, ou le sadomasochisme, devenues nécessaire à l’Homme
post moderne pour éprouver du plaisir. Et cette banalisation, Fleur Martinat
l’exprime ; formellement, par son style épuré, voire dépouillé
et qui ne laisse apparaître que des corps, sans espace – quand l’anecdotique
devient l’universel – et dans son économie du geste, ses
coulures, sa palette limitée, donnant un peu de légèreté
à un sujet autrement plus lourd. Les figures pleines d’élégance
flottent à la surface de la toile, naviguent entre les traits et les
textes que l’artiste inscrit parfois sur ses peintures, se déplacent
dans un monde quasi désert ayant perdu ses repères. Il s’agit
bien d’un univers dramatique. Léo Dorfner
Marjolaine
Sirieix née en 1979, Diplomée de l'ESAG Penninghen 2003.
Illustratrice. Elle vit à Paris et travaille à différents
projets liés à l’édition, l’événementiel,
et aux pratiques du dessin contemporain. Elle a débuté en exposant
avec la galerie Arts Factory, ainsi qu' avec Patricia Dorfmann, agnès
b. et Colette. Elle auto-édite ses dessins dans son fanzine dit “corporate”
et participe à différentes revues underground. Elle a illustré
des t-shirts pour American Apparel, et Graniph-Japon a édité plusieurs
de ses dessins sur t-shirt. Depuis 2010, elle réalise ponctuellement
des illustrations pour la presse avec l'agence Creative Syndicate : Next-Libération,
Cosmopolitan, Muteen, Les Inrockuptibles, Technikart, Technikart Mademoiselle.
Focus magazine consacre un article à ses illustrations et à sa
démarche artistique qui s'oriente de plus en plus autour la musique.
En 2008, elle a réalisé l’identité visuelle du duo
electro Sporto Kantes, et continue aujourd'hui ses collaborations graphiques
avec les musiciens du groupe TwinTwin, et cette année au point Ephémère
avec le Festival Filmer La Musique. Elle a récemment exposé une
installation et renoué avec le Do It Yourself, en éditant à
l'occasion de l'exposition des Jeunes Gens Mödernes à Bruxelles,
un fanzine sur le support K7 et au sujet d'une chanson de Polyphonic Size, Nagasaki
mon amour, dont elle revisite le récit à la lumière noire
de son histoire.
Studio
21bis : Préoccupé par les problématiques artistiques
et sociétales contemporaines, le Studio 21bis explore les territoires
liés à l’espace public et institutionnel. Romain Demongeot
et Laurent Lacotte trouvent écho à leurs réflexions environnementales,
culturelles et existentielles dans le carton, leur matériau de prédilection.
À partir de celui-ci, ils font apparaître, dans l’espace
urbain, des dispositifs éphémères et insolites, questionnant
notre rapport à l’habitat, aux sphères publiques et privées.
Leurs cabanes en carton, par exemple, à la fois fragiles et porteuses
d’une critique acide sur les thèmes du logement et de l’exclusion,
ont surgi dans les villes européennes et participent à la définition
d’une « architecture de l’urgence » (Catherine Kintzler).
Romain Demongeot et Laurent Lacotte sont nés en 1980. Ils vivent et travaillent
à Paris. Leurs travaux interrogent l’espace public, le monde de
l’art, leurs enjeux.
Clémence
Veilhan Née en 1980 à Paris, elle réalise des
jeux photographiques autour du thème de la métamorphose féminine
depuis 2007. Entre l'insouciance, les rêves, les contraintes biologiques
et sociales, comment composer à l'intérieur du cadre qui nous est
donné ? Cinquante filles, mais qui sont-elles exactement ? Un groupe de
révolutionnaires armées de bombe-chewing-gum ? Les dernières
créatures artificielles de la société du spectacle ? Des
zombies nomades de l'ego ? Des mythomanes qui veulent se faire passer pour des
petites filles, ou des petites filles vieillies prématurément ?
S'agit-il de machines à fabriquer des clichés, de jeunes filles
en quête identitaire, de suicidaires, ou de fans de Sue Lyon ? Se passera-t-il
quelque chose un jour ? Ou resterons-nous à tout jamais enfermées
dans cette mauvaise photographie ? Assisterez-vous à leur métamorphose
? Est-ce que les bulles de chewing-gum les recouvriront entièrement jusqu'à
les faire disparaître ? Est-ce que les filles exploseront lorsque les bulles
éclateront ? Ou est-ce que ces explosions provoqueront notre fin à
tous ?
Thierry
Théolier grand nimp'olepte, décide en novembre
2009, après 8 ans d'activisme sur le web, de revenir au Réel.
S'ensuit une série de performances NIMP dans un squat de l'Est parisien
(GAG) et un teaser de l'exposition NIMP dans une galerie d'Oberkampf (MYCROFT).
Cet autodidacte, venu par hasard dans les réseaux de l'art et des medias,
a cotoyé de 1998 à 2000, les collectifs d'artistes comme L'Epicerie,
Public>, Accès Local, Glassbox, des artistes comme Invader, Antoine
Moreau, Alberto Sorbelli, HPG, Edouard Boyer et David Guez mais aussi des journalistes
comme Yan Céh., Philippe Nassif, Patrick Williams et Olivier Stupp. Il
décide, juste après une série d'expositions, d'évènements
viraux (FIAC OFF, Blank Obscenity) et une participation à l'exposition
ZAC 99 (1) à l'ARC, de monter en 2001, des blogs (le plus médiatisé
: casseurs2hype qui lui vaut de faire la couverture de Technikart)
et de fédérer sur le web une communautée : Le Syndicat
Du Hype (SDH) un pré-réseau social viral et créatif (tendance
littéraire : Chloé Delaume en est la marraine goth) - ou s'échangent
les "bons plans" comme les Opens Bars mais aussi les vernisssagess
trendy & les events underground. Cette plateforme connectée (désormais
sur ning) joue le rôle également d'une véritable catapulte
pour spammer l'hyperculture numérique que certains ont déjà
encerclé par les termes "geek" ou "nerd". cet artiste
préfère se définir comme d'un "crevard" ce qui
lui vaudra de faire la couverture dans Technikart en 2005 avant la supposée
crise. Il sortira un livre éponyme salué par Gérard Guéguan
(l'ennemi intime de Guy Debord) après une série de lectures performées
supportées par Joachim Montessuis, Félix Jousserand et Charles
Pennequin qui sera clôturée par un film Le Moules Mystery Tour
de Vincet l'Hostis produit par Vladimir Tybin ("Alain Pacadis un héros
in") projeté à Filmer la Musique au Point FMR. La boucle
est bouclée, une nouvelle spirale peut commencer. Serge Balasky
(1) invité par le
net artiste un peu dandy sur les bords, Frédric Madre pour le tampon
"Approved by Alibi-Art" - une proposition légère de
média archaique qui l'a propulsé en quelques mois de tamponnage
dans le dossier des Dandy
2000 en 1999 dans Technikart avec entre autres, Wizman, Burgalat & Beigbeder.
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TH | 06 62 66 98 59
rentré
dans la
chronic'art
juin 2010.
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