|
BLURT en concert le 17 décembre 2004 au Nouveau Casino
free rock / post punk
BLURT, formé en 1980, est un trio culte et anti-conformiste saxo-voix-guitare-batterie. Ils distillent un rock hypnotique dans un groove sombre, une mixture implacable évoquant autant Joy Division que Fela, en passant par Captain Beefheart ou ESG. Une rare occasion de (re)découvrir le groupe emmené par le fantasque Ted Milton, avant la sortie du second volet du best of « Let there be blurt » (Salamander Records).
|
L'actuel revival post-punk permet aujourd'hui à Ted Milton et son groupe Blurt de sortir d'un oubli totalement injustifié.
A l'instar de son homologue new-yorkais James White, Milton a bouleversé l'usage convenu du saxophone rock en le transformant en instrument sauvage et fiévreux au début des années 80. La plupart de ses morceaux, publiés à l'époque (en vinyle) sur divers labels dont Factory Records, sont absolument introuvables (y compris sur e-bay et les réseaux de partage de fichiers sur le net).
En concert, le trio a assez incroyablement gardé l'énergie de ses débuts. Ted Milton, en crooner désillusionné, costard, bretelles (... et une petite crête!), alimente la transe de sa petite plate de whisky. Il transpire de tout son soûl devant un public forcément trans-générationnel composé autant de jeunes punk-électro-arty que de vieux-de-la-vieille et d'amateurs de non-conformisme.
Avec son jazz-punk éructé et syncopé, Blurt, qu'on se le dise, préfigura le genre et il est peut-être le seul groupe No Wave de l'époque à toujours garder bonne mine. Féroce et décoiffant.
"Intensité. Réelle émotion. Convulsion. Poésie et miracle."
Etienne Brunet, Jazz Magazine, janvier 2004.
En première partie : Doubleman
Le duo parisien Doubleman au talent et à l'imagination indéniable ; "bouleverse le paysage musical français !!!
Avec humour et nonchalance, les deux olibrius nous plongent dans une apathie jouissive . . .
www.doubleman-online.com
Concert organisé en partenariat avec :
et
DISCO-BABEL est une jeune association essentiellement musicale qui existe depuis avril 2004.
Son nom est directement inspiré par Borges et la mutant disco. Elle s'occupe de direction artistique free-lance (Starball au Planétarium de la Cité des Sciences, Nouveau Casino), de booking (Blurt, The Chap, Albert Marcoeur), des championnats de France d'air guitar, et de l'édition de revues (Minimum Rock'n'Roll), de nouvelles (La Carte du tendre) et de livres rock.
Disco-Babel est résident, depuis septembre 2004, de Mains d’œuvres à St Ouen (www.discobabel.com).
|
|
|